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4ème semaine de grève de la faim de R. Veuillet CPE
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Nico37
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MessagePosté le: Jeu Mar 01, 2007 11:16 am    Sujet du message: Répondre en citant

Citation:
Monsieur Roland VEUILLET Le 28 février 2007
14 rue Terraille,
69 001 Lyon.
tel : 06 19 68 30 94.


à Monsieur Le Procureur de la République de Lyon.


Objet : PLAINTE PENALE pour Hospitalisation d'Office abusive en Psychiatrie

Monsieur le Procureur de la République,

Je vous prie de bien vouloir enregistrer et instruire une plainte à l'encontre de toute personne ayant participé aux faits que je porte à votre connaissance ci-après.

J'exerce la profession de Conseiller Principal d'Education au sein de l'Education Nationale. J'étais en 2003 en poste au lycée Dhuoda de Nîmes. J'étais également élu du personnel et siégeait en cette qualité au Conseil d'Administration de l'établissement. Je disposais aussi d'un mandat syndical du SNES (Syndicat National de l'Enseignement Supérieur) dont j'étais membre.

Lors d'une grève des surveillants, j'ai refusé de couvrir une illégalité qui
consistait à faire remplacer les grévistes par des élèves majeurs sans ordre écrit de ma hiérarchie. De même, je me suis opposé au proviseur de mon établissement qui avait entériné une convention avec une organisation syndicale marquée politiquement, sans que ladite convention fût transmise aux membres du Conseil d'Administration pour délibération. Ces oppositions, comme mon activité syndicale en général m'ont valu d'être sanctionné dans un premier temps par une baisse significative de ma
note, puis par une suspension de mes fonction et enfin par une mutation d'office à Lyon. Depuis lors je conteste le fondement de ces sanctions et en demande l'annulation.

Ces litiges ont été portés devant les juridictions compétentes, à différents degrés, et à ce jour, je n'ai toujours pas eu satisfaction. Je vous indique que je suis soutenu par différents syndicats qui réclament eux aussi l'annulation des sanctions dont j'ai fait l'objet. Vous constaterez donc que je ne suis pas seul à porter une telle appréciation puisqu' en janvier 2005, le Conseil Supérieur de la Fonction Publique a rendu un avis qui m'est favorable, en demandant l'annulation de la sanction. De même, que le Commissaire du Gouvernement devant la Cour Administrative d'Appel de Lyon, le 27 octobre 2006.

Cependant, le Ministre de l'Education Nationale, Monsieur Gilles de ROBIEN, saisi personnellement a toujours refusé de suivre les avis tant du Conseil Supérieur de la Fonction Publique que du Commissaire du Gouvernement. La Cour Administrative d'Appel de Lyon a rendu sa décision le 7 novembre 2006 et a conclu au maintien de la sanction. Ensuite j'ai déposé un recours devant le Conseil d'Etat contre cette décision que je considère comme injuste.

C'est dans ce contexte j'ai entamée une grève de la faim, le 24 décembre 2006, après mûres réflexions. Dès lors, je me suis installé dans un " camping-car " devant le Tribunal Administratif de Lyon rue Duguesclin, et avec le comité qui me soutien, j'ai fait connaître mes motivations et mon action. Compte tenu de la gravité des conséquences probables sur mon état de santé, j'ai été suivi depuis le début de mon action par un médecin généraliste, Monsieur MILLOT. J'ai reçu le soutien de personnalités connues qui ont pris position. Ainsi, Monseigneur GAILLOT est intervenu publiquement, ainsi que Monsieur BESANCENOT, Monsieur GERIN Député, et Monsieur FISHER Vice-Président du Sénat. Madame Marie-Georges BUFFET a posé une question orale à l'Assemblée Nationale, et a demandé l'annulation de la sanction qui me frappe. Monsieur José BOVE a adressé plusieurs messages de soutien. Monsieur Jean LASSALE et Noël MAMERE Députés sont également intervenus auprès de Gilles de ROBIEN.
Plusieurs enseignants ont également entamé des grèves de la faim par solidarité. Enfin un site Internet relate quotidiennement les actions menées et les manifestations de solidarité.

Les 12 et 18 janvier 2007, j'ai reçu un courrier du rectorat m'indiquant que mon absence, pourtant couverte par un préavis de grève, était considérée comme un abandon de poste. Il m'a été rapporté que le Rectorat de Lyon appelait le principal de mon établissement pour demander un rapport écrit allant dans le sens d'un abandon de poste.

Le 10 février 2007, je suis rentré volontairement à l'Hôpital de Villefranche sur Saône, compte tenu de mon état de fatigue généralisée au 49ème jour de la grève de la faim. Les 8 et 12 février plusieurs rassemblements avaient lieux en France et notamment à Lyon, les services de police ainsi que les Renseignements Généraux étaient présents. Comme vous vous pouvez le constater, il était difficilement concevable de ne pas connaître ces mouvements, puisque les média, la presse locale et nationale en ont aussi fait un large écho.

Cela n'a pas empêché que le lundi 12 au matin, Mme Myriam KEITHMI - psychiatre - se présentait dans ma chambre d'hôpital pour converser avec moi durant une vingtaine de minutes . Cette consultation est survenue après que M. Thomas MILLOT soit intervenu auprès de moi avec insistance depuis le mon entrée à l'hôpital, pour que j'accepte de me ré-alimenter. M. Thomas MILLOT travaille à l'hôpital dans lequel je suis entré volontairement le 10 février 2007. Je vous indique par ailleurs, qu'il a pris
contact avec Mme Laurence PENNEQUIN, pour obtenir d'elle qu'elle me décide à accepter la pose de perfusion, puis pour qu'elle signe une demande d'hospitalisation d'office en psychiatrie à la demande d'un tiers. J'ai donc donné à Mme Myriam KEITHMI l'ensemble des informations concernant mon action en lui indiquant que j'avais reçu de nombreux soutiens. J'ai considéré cette intervention, nullement justifiée par mon état psychologique, comme une nouvelle pression pour obtenir de moi que j'accepte de me ré-alimenter.

Le mardi 13 février, Monsieur Gilles de ROBIEN missionnait un Inspecteur Général Monsieur JUTTANT, en lui indiquant : " Dans le cadre de cette mission, je vous demande donc de rencontrer toutes les autorités ainsi que les responsables d'organisations professionnelles qui pourront vous éclairer dans la recherche de la meilleure solution. Je vous demande également de rencontrer Monsieur Roland Veuillet". Le mercredi 14 février, lors d'une nouvelle visite Mme Myriam KEITHMI s'est contentée de me poser une seule question : " avez-vous changé d'avis pour votre ré-alimentation ? " J'ai répondu par la négative ayant d'ailleurs signé une lettre de décharge indiquant que je refusais de m'alimenter et d'être perfusé. Je proposais également la signature d'une décharge pour sortir de l'hôpital afin de ne
pas engager la responsabilité du personnel soignant, ce qui m'a été refusé par le médecin.

Ce même mercredi j'ai été prévenu que je faisais l'objet d'une demande
d'hospitalisation d'office en milieu psychiatrique et des ambulanciers sont venus me chercher pour m'accompagner à l'hôpital du Vinatier. Le lendemain, j'ai rencontré un nouveau psychiatre après avoir subi des examens médicaux. La conclusion de M. E. JULLIAND fut que mon état ne justifiait pas ma présence dans un hôpital psychiatrique ce qui a eu pour conséquence ma libération le même jour à 17 heures. A la sortie de l'hôpital psychiatrique j'ai poursuivi la grève de la faim et j'ai tenu
une conférence de presse le vendredi 16 février en compagnie de Messieurs GERIN et FISHER et en présence de nombreux journalistes. J'ai décidé d'interrompre mon action le dimanche 18 février 2007.

J'ai pu obtenir copie des documents liés à la procédure d'hospitalisation d'office dont j'ai été victime le 21 février auprès des services de l'hôpital du Vinatier. Je n'avais auparavant eu communication d'aucun document. J'ai donc découvert comme vous pourrez le faire les motivations exprimées par Mme Myriam KEITHMI dans le certificat qu'elle a rédigé. Vous noterez comme moi, qu'elle indique : " ce malade présente sur fond de trouble de personnalité de type paranoïaque une décompensation psychotique à
thématique de persécution et de revendication envahissant toute sa vie
psycho-intellectuelle. ", un diagnostic surprenant par son caractère catégorique alors que j'ai rencontré cette personne moins d'une vingtaine de minutes au cours desquelles pourtant je lui avais exposé clairement les objectifs que je poursuivais.
Tout aussi hâtif est cette affirmation " Le pronostic vital est en jeu. ". Mais il
est par contre choquant de lire " ce patient refuse tout programme de
ré-alimentation ainsi que tout traitement psychotrope pouvant permettre une pacification interne et une atténuations de ses revendications [re]productives " ; " en raison d'un péril imminent j'atteste . que son comportement révèle des troubles mentaux compromettant l'ordre public ou la sûreté des personnes, à savoir sa propre existence. "

J'observe qu'entre le jour de mon entretien avec cette dame, le 12 février au matin, et le jour de mon hospitalisation d'office, le 14 février à 13 heures, il s'est écoulé deux jours. J'observe également que ce délai était largement suffisant pour que cette personne puisse se renseigner auprès de son collègue le docteur Thomas MILLOT. De même, elle a eu un délai suffisant pour établir un diagnostic complet sur mon état de santé et le risque vital. Ce délai était également suffisant pour contacter le ministère de l' Education Nationale, qui suivait cette grève de la faim au quotidien, tout comme le Préfet du Rhône.

Par ailleurs, la simple consultation des médias régionaux ou nationaux ou bien la consultation du site internet lui permettait de recouper les informations que je lui avais délivrées. J'observe également que la phrase : " ce patient refuse tout programme de ré-alimentation ainsi que tout traitement psychotrope pouvant permettre une pacification interne et une atténuations de ses revendications [re]productives " montre à l'évidence que cette personne entendait utiliser les psychotropes pour me contraindre à abandonner mon action. C'est sur cet " avis " que j'ai été victime d'une privation de liberté, que j'ai dû subir un traitement dégradant et humiliant.

Cependant, malgré ces lacunes graves, Mme Elisabeth LAMURE le Sénateur Maire de Gleizé, a pris un arrêté sans relever le propos attentatoire à la liberté d'expression et aux libertés individuelles.

De même, Monsieur le Préfet n'a pas relevé le propos contenu dans le certificat de Mme Myriam KEITHMI.

Ces deux personnes se sont abstenues de relever le caractère illégal de la privation de liberté et du caractère humiliant, dégradant et abusif de la procédure dont j'ai fait l'objet alors qu'aucun d'eux ne pouvait ignorer les conditions de mon action et les soutiens publics évoqués plus haut.

Mais ensuite, le certificat du Docteur JULLIAND de l'Hôpital psychiatrique, établi le 15 février vers 10 heures le matin infirme la totalité des allégations de Mme Myriam KEITHMI. Il indique : " à l'entretien de ce jour nous rencontrons un patient calme dont le discours est parfaitement cohérent. On ne constate ni idées délirantes, ni troubles du jugement, ni idéations suicidaires. " ; " Après cinquante jours de grève de la faim, les troubles biologiques ne sont pas patents et sa vie n'est pas en danger. ". Je vous précise que j'ai subi à l'hôpital du Vinatier un examen médical biologique complet.

Enfin, il est à signaler Madame Claude HENON responsable du syndicat SUD-éducation m'a indiqué qu'elle avait téléphoné à la préfecture du Rhône qui lui a dit "avoir transmis par fax au ministère de l'Education nationale les avis médicaux me concernant " (ils ont été adressés à Monsieur Bernard THOMAS Chef du Cabinet du Ministre de ROBIEN). De plus Mme Laurence PENNEQUIN m'a rapporté que M. JUTANT nommé
par M. Gilles de ROBIEN a tenu des propos mettant en cause la responsabilité directe du Docteur JULLIAND en cas de décès et que cette mise en cause a été réitéré par Monsieur le sous-Préfet qui l'a reçu avec une délégation le vendredi 16 février à 14 heures

Je considère que la mesure d'internement en hôpital psychiatrique et la privation de liberté qui en découle sont abusives car fondées sur un avis peu médical à forte considération idéologique. Il se révèle avoir été motivé par une préconisation thérapeutique digne des régimes totalitaires et dénoncée par l'ensemble des démocraties occidentales : " l'atténuation des revendications par des psychotropes ".

Ajoutons à cela que le Préfet du Rhône, ainsi que le Ministre de l'Education
Nationale n'ont pas réagi a cette hospitalisation d'office abusive en psychiatrie, dont ils ont été informés immédiatement.

Pourtant ils suivaient cette affaire de très près, au quotidien. Ils pouvaient donc garantir qu'il s'agissait d'un conflit syndical sans lien avec un quelconque trouble mental. Ils ne l'ont pas fait.

Les faits ci-dessus rapportés me paraissent pouvoir être qualifiés pénalement notamment :


Article 432-4

(Ordonnance nº 2000-916 du 19 septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur

le 1er janvier 2002).


Le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public, agissant dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions ou de sa mission, d'ordonner ou d'accomplir arbitrairement un acte attentatoire à la liberté individuelle est puni de sept ans d'emprisonnement et de 100000 euros d'amende.
Lorsque l'acte attentatoire consiste en une détention ou une rétention d'une durée de plus de sept jours, la peine est portée à trente ans de réclusion criminelle et à 450000 euros d'amende.

Article 226-13

(Ordonnance nº 2000-916 du 19 septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002)

La révélation d'une information à caractère secret par une personne qui en est dépositaire soit par état ou par profession, soit en raison d'une fonction ou d'une mission temporaire, est punie d'un an d'emprisonnement et de 15000 euros d'amende.


Article 432-5

(Ordonnance nº 2000-916 du 19 septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002)

Le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public ayant eu connaissance, dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions ou de sa mission, d'une privation de liberté illégale, de s'abstenir volontairement soit d'y mettre fin si elle en a le pouvoir, soit, dans le cas contraire, de provoquer l'intervention d'une autorité compétente, est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45000 euros d'amende.
Le fait, par une personne visée à l'alinéa précédent ayant eu connaissance, dans l'exercice ou à l'occasion de l'exercice de ses fonctions ou de sa mission, d'une privation de liberté dont l'illégalité est alléguée, de s'abstenir volontairement soit de procéder aux vérifications nécessaires si elle en a le pouvoir, soit, dans le cas contraire, de transmettre la réclamation à une autorité compétente, est puni d'un an d'emprisonnement et de 15000 euros d'amende lorsque la privation de liberté, reconnue illégale, s'est poursuivie.


Convention Européenne pour la Sauvegarde des Droits de l'Homme

Article 5 - Droit à la liberté et à la sûreté

1 Toute personne a droit à la liberté et à la sûreté. Nul ne peut être privé de sa liberté, sauf dans les cas suivants et selon les voies légales :
a/ s'il est détenu régulièrement après condamnation par un tribunal compétent;
b/ s'il a fait l'objet d'une arrestation ou d'une détention régulières pour
insoumission à une ordonnance rendue, conformément à la loi, par un tribunal ou en vue de garantir l'exécution d'une obligation prescrite par la loi;
c/ s'il a été arrêté et détenu en vue d'être conduit devant l'autorité judiciaire compétente, lorsqu'il y a des raisons plausibles de soupçonner qu'il a commis une infraction ou qu'il y a des motifs raisonnables de croire à la nécessité de l'empêcher de commettre une infraction ou de s'enfuir après l'accomplissement de celle-ci;
d/ s'il s'agit de la détention régulière d'un mineur, décidée pour son éducation surveillée ou de sa détention régulière, afin de le traduire devant l'autorité compétente;
e/ s'il s'agit de la détention régulière d'une personne susceptible de propager une maladie contagieuse, d'un aliéné, d'un alcoolique, d'un toxicomane ou d'un vagabond;
f/ s'il s'agit de l'arrestation ou de la détention régulières d'une personne pour l'empêcher de pénétrer irrégulièrement dans le territoire, ou contre laquelle une procédure d'expulsion ou d'extradition est en cours.

Article 8 - Droit au respect de la vie privée et familiale

1 Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.

2 Il ne peu y avoir ingérence d'une autorité publique dans l'exercice de ce droit que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi et qu'elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique du pays, à la défense de l'ordre et à la prévention des infractions pénales, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d'autrui.

Je vous prie donc, Monsieur le Procureur de la République de bien vouloir instruire la présente plainte sans préjudice d'autres infractions ou délits qui pourraient être découverts au cours de l'enquête, contre toute personne ayant concouru directement ou indirectement à des faits ou des actes ayant eu pour conséquence ma privation de liberté, la divulgation de documents secrets et l'atteinte à la liberté d'expression et la liberté individuelle.

Vous souhaitant bonne réception de la présente, je vous prie Monsieur le Procureur de la République de recevoir mes respectueuses salutations.

Roland VEUILLET

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MessagePosté le: Sam Mar 10, 2007 4:23 pm    Sujet du message: Répondre en citant

La lutte continue Exclamation
Citation:

JUSTICE POUR ROLAND VEUILLET

CPE muté d'office à 300 km de ses enfants depuis 2003 en raison de ses activités militantes : Manif 21 mars : 16h devant Matignon

La VÉRITABLE RÉPONSE des AUTORITÉS aux REVENDICATIONS
de ROLAND VEUILLET,après 4 ans de lutte,et deux grèves de la faim :
MENACE de RADIATION pour abandon de poste alors qu’il était en grève
et MESURE d’INTERNEMENT d’OFFICE mise en échec grâce au personnel du Vinatier et à la mobilisation autour de Roland.

Continuons d’exiger :
- L’annulation de cette sanction injuste comme le demande le Conseil Supérieur de la Fonction Publique
- La reconstitution rétroactive de l’intégralité de ses droits
- L’ouverture d’une véritable enquête administrative sur le conflit qui a opposé Roland Veuillet à sa hiérarchie.

DE ROBIEN, MINISTRE BOUTE FEU AU COMPORTEMENT IRRESPONSABLE,DOIT DÉMISSIONNER !

Dossier,actualité,pétition en ligne :
http://roland-veuillet.ouvaton.org/
Comité de soutien (personnes de différents syndicats ou indépendantes):
soutienveuillet@no-log.org

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MessagePosté le: Sam Mar 24, 2007 10:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

mercredi 21 mars 2007
Communiqué de presse
Sud-éducation – Solidaires – FSU – CGT - CNT

Pour la seconde fois consécutive les organisations syndicales (SUD éducation, Solidaires, FSU, CGT, CNT) et le comité de soutien de Roland VEUILLET n’ont pas été reçus par le cabinet du Premier Ministre. Alors que la première fois le refus avait été motivé par le fait que les courriers – pourtant envoyés par les organisations syndicales – n’auraient pas été reçus, aujourd’hui aucune explication n’a même été donnée. La désinvolture de la méthode s’accompagne d’une absence totale de réponse sur le fond.

Depuis trois ans et demi, Roland Veuillet réclame justice. Il a protesté en parcourant 16500 km et en effectuant deux grèves de la faim (la dernière pendant 57 jours).

L’intersyndicale et le comité de soutien réaffirment leur exigence : la levée de la sanction qui frappe Roland VEUILLET, conformément à l’avis du CSFPE. Ils continueront à soutenir sa lutte dans cet objectif.
Rassemblement Matignon 21 mars >>


* Comité de soutien à Roland Veuillet
* SOLIDAIRES
* 10, rue du gazomètre
* 69003 Lyon
* Adresse mél : soutienveuillet@no-log.org
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MessagePosté le: Dim Avr 01, 2007 7:25 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Avril 2007 : le grand huit contre l’arbitraire

samedi 31 mars 2007

Du 2 au 15 avril, rassemblement tous les soirs à 18 h devant le
ministère de l'éducation nationale (rue de Grenelle), avec Roland Veuillet.

1000 kilomètres de course à pied dans Paris. 24ème ARBITRAIRAthon du lundi 2 au dimanche 15 avril : le grand huit contre l’arbitraire. 1000 kilomètres de course à pied, une ronde en "huit" en reliant l’Hôtel Matignon et le Ministère de l’Education, rue de Grenelle.

En effet, malgré les promesses de Robien et Villepin, Roland VEUILLET reste à Lyon pour une 5ème année, depuis la mutation disciplinaire qui l’a éloigné de Nîmes. Il n’a pas obtenu le retour près de sa famille qui lui était pourtant promis.

Roland Veuillet est soutenu par l’intersyndicale : FSU, CGT, CNT, Solidaires, SUD Education.

Réuni en congrès exceptionnel, son syndicat, SUD Education Rhône, vient de réaffirmer son soutien aux revendications de Roland Veuillet : annulation de la sanction et ouverture d’une enquête administrative sur les agissements de sa hiérarchie en 2003.
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MessagePosté le: Ven Avr 06, 2007 1:09 am    Sujet du message: Répondre en citant

Conformément aux engagements pris par le ministre, la décision de mutation de Roland Veuillet est en cours
Communiqué de presse - Gilles de Robien 04/04/2007
Prenant en compte la situation humaine et personnelle de Roland Veuillet, conseiller principal d'éducation, Gilles de Robien, ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, a décidé le 21 février de donner suite aux recommandations du médiateur de l'Éducation nationale et d'accorder à Roland Veuillet une affectation dans l'académie de son choix pour lui permettre de retrouver ses proches.

Depuis cette date, Jean-Marie Jutant, le médiateur, est resté en contact direct avec Roland Veuillet pour finaliser la mise en œuvre de cette mesure.

Le ministre prend acte de la demande que Roland Veuillet vient de faire connaître d'être affecté à Nîmes dans le cadre du mouvement actuellement en cours des conseillers principaux d'éducation (C.P.E.).

En conséquence, la décision ministérielle de mutation de Roland Veuillet de l'académie de Lyon dans l'académie de Montpellier est en instance de signature. Compte tenu des compétences qui sont les siennes, c'est le recteur de l'académie de Montpellier qui prononcera ensuite cette affectation à Nîmes.

http://www.education.gouv.fr/cid4899/decision-de-mutation-de-roland-veuillet-en-cours.html
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MessagePosté le: Ven Mai 04, 2007 1:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Roland interpelle Royal et Sarkozy

mercredi 2 mai 2007

Roland va courir, les 3, 4 et 5 mai, entre les QG de campagne des deux candidats, pour demander de voir appliquer au plus vite les recommandations du CSFP.


Nous avons enfin pris connaissance des promesses annoncées par Robien. Un arrêté stipule que « il est mis fin à compter du 1er septembre 2007, aux fonctions exercées dans l’académie de Lyon par M Veuillet, CPE. L’interessé est, à compter de la même date, designé en vue d’exercer ses fonctions dans l’académie de Montpellier. » Voir le document joint.

Ceci ne correspond pas aux revendications de Roland et de son comité de soutien. Nous réclamons l’annulation de la sanction et l’ouverture d’une enquête administrative.

-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-_-

Extrait du numéro 78 du journal de Sud éducation Somme

Roland VEUILLET, notre camarade CPE, sanctionné en 2003 par FERRY, puis FILLON, puis De ROBIEN (actuellement muté à 300 km de Nîmes) pour avoir fait grève, avec nous tous, contre l’allongement de la durée des cotisations pour la retraite, nous propose de marcher avec lui, samedi 26 (départ à 10h de l’Hôtel de ville d’Amiens) et dimanche 27 mai 2007 (arrivée à 17h) en faisant le tour à pied de la circonscription (secteur d’Amiens Sud) de M. De ROBIEN, l’actuel Ministre de l’Éducation Nationale pour lui rappeler que son dossier est toujours au point mort, malgré l’avis positif (abandon des sanctions) du Conseil Supérieur de la Fonction Publique

Tout sur le site de Sud éducation Somme pour l’organisation du circuit de la marche, les différents arrêts dans les mairies...
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MessagePosté le: Jeu Mai 17, 2007 1:29 pm    Sujet du message: Répondre en citant

PROTESTER en COURANT !
autour de l'Elysée, de Matignon,

et rue de Grenelle :

les 17, 18, 19 et 20 mai de 9 à 19 h.

Sanction contre Roland Veuillet : rien n'est réglé !

Le ministre de l' Education Nationale a cru bon en période électorale de mentir à la
presse et aux nombreux parlementaires qui l'ont interpellé au sujet de la situation
de Roland Veuillet. Ce syndicaliste enseignant avait été sanctionné en 2003, pour
fait de grève et muté d'office de Nîmes à Lyon, où il est toujours.

Gilles De Robien a ainsi fait croire, à grand renfort de publicité médiatique que
tout était arrangé, puisqu'il avait pris la décision de muter le Roland à Nîmes.

Il en est rien.

Non seulement le syndicaliste n'est pas " muté à Nîmes ", mais il est simplement mis
à la disposition du Recteur de Montpellier (personnage particulièrement
anti-syndical), pour une année.

Autant dire que l'on est passé de Charybde en Sylla.

En effet, Robien envisage visiblement une nouvelle forme de sanction : après l'exil,
la précarité. En effet, il ne s'agit pas d'une nomination, mais d'une affectation
temporaire, c'est à dire une véritable épée de Damoclès dans la mesure où la
stabilité professionnelle du syndicaliste serait variable selon le degré de
l'agitation sociale. Ainsi, le Recteur de Montpellier aurait la possibilité de
d'octroyer un poste correct et fixe .si le Roland ne s'agite pas trop. Mais, si ce
n'était pas le cas, il pourrait exiger de lui une constante mobilité sur toute l'
académie (très étendue : plus de 300 km), il pourrait même lui imposer un rythme
rapide de changement de poste. Enfin à tout moment il pourrait décider son retour à
Lyon, car rien dans l'Arrêté n'évoque le caractère définitif de la décision.

Ceci est inacceptable !

Aussi, Roland continue de se battre pour exiger l'annulation de la sanction
anti-syndicale qu'il subit depuis quatre ans, il continue de se battre aussi, pour
obtenir sa réintégration sur le lycée Dhuoda de Nîmes, son ancien poste.

C'est pour rappeler cela qu' il entreprendra un 26ème ARBITRAIRAthon, lors de la
passation des pouvoirs entre les anciens et nouveaux ministres le 17, 18, 19 et 20
mai à Paris. Cette nouvelle course à pieds, s'effectuera sur un parcours en boucle
reliant les ministère de la rue de Grenelle, et de la rue de Varenne, avec l'Elysée,
de 9 h. à 19 h.

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Plus d'infos sur le site : http://roland-veuillet.ouvaton.org ; Contact : 06 19 68
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Nico37
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MessagePosté le: Mer Mai 30, 2007 10:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

27e ARBITRAIRAthon à Périgueux, chez Xavier DARCOS

vendredi 25 mai 2007
Pour le week-end de la pentecôte, Roland VEUILLET se rendra en Dordogne, à Périgueux, la ville dont le nouveau ministre de l’Éducation Nationale est maire.

Pendant trois jours, le syndicaliste enseignant courra dans les rues pour rappeler que l’actuel pensionnaire de la rue de Grenelle, n’est pas un personnage neuf, « aux idées innovantes ». Bien au contraire, il fit déjà un passage dans l’Éducation Nationale sous la houlette de Luc FERRY.

On se rappelle sa détermination politique à déréglementer le Service Public d’Éducation, et son acharnement à imposer « le service minimum à l’école » au nom de « la continuité du service », dont le véritable objectif est le cassage des grèves.

En 2003 par exemple, c’est son Chef de Cabinet, Jacques CREMADEILLS qui se chargea d’expérimenter les nouvelles méthodes de « management », en organisant la répression contre la grève des Surveillants. CREMADEILLS joua un rôle actif dans la procédure disciplinaire engagée contre Roland VEUILLET, militant actif de ce mouvement social.

Et dans ces conditions, on peut douter que notre nouvel/ancien ministre de l’É. N. revienne sur la sanction infligée à Roland, dans la mesure où c’est lui-même qui en a été l’instigateur.
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MessagePosté le: Jeu Mai 31, 2007 8:23 am    Sujet du message: Répondre en citant

Ca donne des sueurs froides
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Nico37
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MessagePosté le: Mar Juin 19, 2007 6:22 pm    Sujet du message: Répondre en citant

tinou72 a écrit:
Ca donne des sueurs froides

Oui d'autant que le début de l'affaire commence par le refus d'executer une décision illégale (remplacer des maitres d'internat en grève par des maîtres au pair) or il est obligatoire de ne pas executer une décision connue comme illégale (Père ubu rencontre Kafka). Le rectorat n'a pas répondu sur l'illégalité ou non de l'ordre du chef d'établissement mais a répondu positivement à une faute professionnelle supposée mais Roland avait anticipé et s'est mis en grève lors du refus du rectorat de répondre sur l'illégalité de l'ordre du proviseur...
Et 4 ans après, rien n'a bougé Mad Exclamation

Sinon nouveau site : http://routage.sudeducation.org/roland

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Ze_Killer
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MessagePosté le: Sam Juin 23, 2007 5:39 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mouais, ça sent encore le bolchévique qui voit des complots partout.
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Nico37
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MessagePosté le: Dim Juin 24, 2007 9:27 am    Sujet du message: Répondre en citant

Ze_Killer a écrit:
Mouais, ça sent encore le bolchévique qui voit des complots partout.


Eh bien le jour où ça t'arrivera, personne n'aura rien vu, rien entendu ni ne dira rien...


http://routage.sudeducation.org/roland/?Ecrire-a-Chirac-et-Villepin-simple

Écrire à Sarkozy et Fillon : simple et urgent

jeudi 8 février 2007
Le temps presse, il faut accentuer les pressions sur le président et le premier ministre. Même si Roland a été obligé de se réalimenter, l’affaire continue. Ça prend deux minutes.

En suivant les deux liens situés en bas de l’article, vous accédez directement au formulaire permettant d’écrire à Sarkozy et Fillon.

1/ Choisissez un objet dans la liste qui vous sera proposée (il est important de varier au fil des envois).

2/ Écrivez le message qui vous semble approprié, inspirez-vous des propositions dans le forum ci-dessous, ou copiez et collez le texte suivant.

Je vous demande de faire enfin appliquer l’avis du Conseil Supérieur de la Fonction Publique, qui s’est prononcé, le 25 janvier 2005, pour l’annulation de toute forme de sanction à l’encontre de Roland Veuillet. Je considère moi aussi que cette sanction injuste cherche à briser un militant syndical dont le seul « tort » est d’avoir dénoncé l’intrusion du MEDEF dans son lycée. Comme Roland Veuillet, je pense que le MEDEF n’est pas un partenaire pour l’école publique. J’accuse son proviseur, Georges de Haro, de faux en écriture. J’accuse William Marrois, recteur d’académie, et François Fillon, alors ministre de l’éducation, d’avoir couvert ces pratiques illégales. Je tiens Gilles de Robien pour personnellement responsable de la situation dramatique et dangereuse dans laquelle se trouve Roland Veuillet, au terme de 58 jours de grève de la faim. Je dénonce les tentatives pour hospitaliser d’office Roland Veuillet en psychiatrie, et pour le faire radier pour abandon de poste. Son cynisme en dit long sur le mépris qu’a Robien de la santé du personnel de son ministère, et de la vie humaine en général. Je veillerai à ce qu’il paie personnellement toutes les conséquences de cet acharnement meurtrier.

3/ Il faut ensuite renseigner son identité, et recommencer aussi souvent qu’on veut !

4/ Recommandez cet article à vos amis en copiant son adresse :

http://roland-veuillet.ouvaton.org/?Ecrire-a-Chirac-et-Villepin-simple

Et en la collant dans un courrier électronique !

Écrire à Sarkozy

Écrire à Fillon
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MessagePosté le: Ven Juil 20, 2007 12:49 pm    Sujet du message: Répondre en citant

8ème jour de course à pieds pour protester contre la répression anti-syndicale : 480 km parcourus dans les rues de Lyon.
------------------------------------------------------------------------------------------/
Ironie du sort, c'est aujourd'hui aussi que le Parlement vient d'adopter le texte de loi sur le "service minimum" ...
"Service minimum" (ou plutôt "maximum") que Fillon veut maintenant étendre à l'Education Nationale, et demain certainement à toute la Fonction Publique. "service Mini-Maxi" expérimenté en janvier 2003 au lycée Dhuoda de Nîmes, lorsque le Proviseur a voulu faire remplacer les surveillants grévistes, par des personnels en situation précaire, au nom "de la continuité du service". Il s'agissait d'un dispositif qui ne se justifiait par rien d'autre que la volonté de casser frontalement une grève.
C'est pour s'être opposé à ce dispositif que Roland VEUILLET a été sanctionné à cette époque. Et le fait que cette sanction ait pu être prononcée, appliquée, et maintenue depuis, n'est peut être pas étranger au choix du retour de DARCOS (l'expérimentateur du système).
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MessagePosté le: Jeu Déc 27, 2007 3:50 pm    Sujet du message: Répondre en citant

21 000 km en courant (*) contre une sanction arbitraire.


Depuis la rentrée de septembre, Roland Veuillet effectue chaque soir de 19 à 21 heures, un jogging de 20 km autour du rectorat de Lyon. Il proteste contre le maintien d’une sanction anti-syndicale prise contre lui lors d’une grève en 2003.

Depuis septembre il a effectué 2 000 km qui s’ajoutent aux 19 000 parcourus en quatre ans.

A cette époque, il avait été muté d’office de Nîmes à Lyon.

Roland Veuillet, syndicaliste enseignant, conteste depuis le début cette sanction etdemande la réouverture du dossier, à partir d’une véritable enquête administrative.
Il demande tout simplement l’application de l’ Avis du Conseil Supérieur de la Fonction Publique, et celui du Commissaire du Gouvernement, qui considèrent « que les faits reprochés ne sont pas établis » (ce qui signifie clairement qu’il s’agit d’une cabale, engagée contre un militant).


Mais le Ministère de l’ Education Nationale s’acharne en prolongeant indéfiniment cette mesure disciplinaire.

Alors, LE COMBAT CONTINUE,

jusqu'à l'annulation totale de cette sanction infondée.

-------------------------------------------------------------------------------

CONTACT : r.veuillet@laposte.net ; tel :06 19 68 30 94

VOIR SITE : http://roland-veuillet.ouvaton.org


-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

(*) 21 000 km :
Août 2003 : Nîmes-Lyon (300 km).
Octobre 03 : Lyon-Paris (500 km).
Décembre 03 : Nîmes-Paris (800 km).
Février 2004 : autour du ministère (1 000 km).
Avril 04 : Paris-Strasbourg, aller/ retour (1 000 km).
Juin 04 : Lyon-Nîmes, par Massif Central (500 km).
Aout 04 : ministère (1 000km). Décembre 04 : Lyon-Bordeaux, aller/retour (1 000 km).
Janvier 2005 : Lyon-Paris (500 km). Février 05 : ministère (1 000 km).
Avril 05 : Paris-Brest aller-retour (1 000 km).Juin 05 : Paris-La Haye (1 000 km).
Aout 05 : ministère (1 000 km). Octobre 05 : Lyon-Monaco (500 km).
Décembre 05 : Lyon-Banlieues (1 000 km).
Février 2006 : Lyon-quais des deux fleuves (1 000 km).
Avril 06 : Lyon-banlieues (1 000 km). Juin 06 : Lyon quais des deux fleuves (1 000 km). Aout 06 : traversée du lac Léman à la nage (45 km).
Septembre 06 : traversée du lac du Bourget, aller retour (45 km). Novembre 06 : ministère (500km).
Décembre 06 : autour du Tribunal Administratif de Lyon (1 000 km). Avril 2 007 : ministère (1 000 km). Mai 07 : Candidats présidentiables-Paris (200 km). Juin 07 : nouveaux ministères-Paris (200 km). Juin 07 : Périgueux, chez Darcos (200 km).
Juillet 07 : Lyon-banlieues (1 000 km). Rentrée Scolaire : autour du rectorat de Lyon (2 000 km).
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MessagePosté le: Ven Jan 18, 2008 11:43 pm    Sujet du message: Répondre en citant

6ème année à Lyon

Xavier DARCOS en a décidé ainsi : A la Rentrée de septembre 2008, il n’y aura pas de retour à Nîmes pour Roland VEUILLET, pas plus que de révision du dossier....

Prolongation indéfinie d’une sanction anti-syndicale .

Le ministre de l’Education Nationale maintient donc sans vergogne une mesure disciplinaire arbitraire prise à l’encontre d’un syndicaliste en 2003, pour fait de grève, pour interventions en tant qu’élu des personnels. (voir site : http://roland-veuillet.ouvaton.org). Il adresse ainsi un avertissement à tous ceux qui s’engageraient dans la voie des actions combatives. Le message est clair : mettre en garde l’ensemble du personnel
sur l’actualité de cette sanction. En effet, il n’est pas inutile de
rappeler les motifs retenus contre ce militant :

- 1 ) S’ être opposé au « SERVICE MINIMUM ». Roland s’était opposé au remplacement des surveillants grévistes par des non-grévistes. Aujourd’hui la loi l’autorise, ce qui n’était pas le cas en 2003.
- 2 ) Être intervenu contre l’introduction du MEDEF à l’école. A cette
époque, une telle présence était illégale, et le syndicaliste ne faisait que défendre les principes de la laïcité. Depuis, aussi aberrant que cela puisse paraître, le syndicat du patronat est considéré comme un «
partenaire éducatif » et dispense officiellement des cours de formation dans les établissements scolaires.

- 3 ) Faire grève reconductible contre la suppression de postes budgétaires. R.VEUILLET a participé activement en 2003, à la grève contre la suppression du statut des surveillants, contre la mise en place des contrats précaires.
Depuis les «MI-SE» n’existent plus, ils ont été remplacés par les
Assistants d’Education, corvéables à merci parce que sans droit. Cette
attaque contre les surveillants en 2003, a été l’amorce de la suppression actuelle de tous les statuts de fonctionnaires.

Bien évidemment, cette sanction anti-syndicale avait été maquillée en faute professionnelle : «avoir mis en danger la sécurité des élèves». Ce grief est aussi stupide que de reprocher à un Postier gréviste la non
distribution du courrier. En effet, si «mise en danger» il y avait eu,
ce serait d’abord la responsabilité de l’Administration qui serait engagée...
D’ailleurs, ce motif est tellement fantaisiste, que même le Conseil
Supérieur de la Fonction Publique et le Commissaire du Gouvernement ont considéré qu’il n’était pas fondé. En clair, il s’agit d’une cabale. On est même en présence d’un arbitraire sans précédent, puisque le Ministère est incapable d’indiquer un cas semblable : Aucune sanction comparable n’a été prononcée depuis plus d’un demi-siècle ! De plus, le contraste est saisissant entre l’acharnement contre Roland VEUILLET et les pratiques habituelles de l’Education Nationale, (plus que clémentes, lorsqu’il s’agit notamment de «couvrir», les fautes graves commises par la hiérarchie : « le linge sale se lave en famille »… ).

Mais Roland VEUILLET ne se résigne pas à accepter l’inacceptable. Il
considère être dans son bon droit et le revendique. Depuis cinq ans il
demande que cette affaire soit soumise à une Enquête Administrative (ce que le ministère refuse…) et, il exige la réintégration sur son poste.

POUR PROTESTER CONTRE CETTE SANCTION INIQUE, IL COURT .

Depuis le 3 septembre 2007, effectue chaque soir un footing de deux heures, de 19 à 21 heures, autour du rectorat de Lyon, et de l’Inspection Académique du Rhône, deux bâtiments connexes, rue de Marseille (Lyon 7ème). En 4 mois et demi, il a parcouru 2 260 km, (plus de 21.000 depuis 2003). ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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