Forums du CAPES Histoire Géographie 2015-2016

[Créole]

Tout est dans le post

[anna33]

J'ai été admissible à la dernière session, et j'ai manqué le concours à 1,5 points près.
J'y allais en dilettante, ayant déjà été surprise d'avoir eu les écrits et n'ayant pas le temps de préparer les oraux.

En lettres, je suis tombée sur l'épreuve de dossier, avec comme sujet le film de Serreau "Chaos". Pas de questions pièges de la part des examinatrices, mais plutôt des incitations à étayer mes commentaires.

Pour la leçon, j'ai eu "le Brésil dans la mondialisation". Les examinateurs demandaient des choses assez précises, également sur du vocabulaire géographique. Je ne savais vraiment pas grand chose et ai eu 4 dans mes souvenirs.

Avec le recul, je me rends compte que la question sur Agir en fonctionnaire de l'état n'est pas à mettre de côté car elle peut rapporter les points manquants! Et il ne faut faire l'impasse sur aucun sujet, même si c'était aux écrits.

Je suis à nouveau admissible cette année, de même que pour le CAPES de lettres, mais là je vais me donner les moyens!

Bon courage à tous!

[Bleuetblanc]

Je me permets de souligner quelque chose qui est récurrent dans les candidats au PLP Lettre-Histoire.

Beaucoup de "Capétiens" ont tendance à sous-estimer le concours du PLP qu'il soit en Lettre-Histoire ou Lettre-Langue.

Beaucoup y vont en dilettante dès les écrits ayant entendu dire que ce concours est plus "facile" pour être admissible. Certes, il est plus aisé d'avoir une excellente note dans sa discipline de référence.

Cependant, on demande au prof de Lettre-Histoire un bagage culturel complet pour pouvoir enseigner cette bivalence. Si j'ai refusé de me lancer dans le Capes, c'est justement que je trouve cette bivalence comme une chance pour s'épanouir dans son métier de professeur et éviter une robotisation ainsi qu'une lassitude au fil des ans.

Enfin, être professeur en Lycée Pro, c'est aussi connaître les futurs élèves que l'on va avoir tous les jours. Beaucoup se retrouvent là car, ils ont des lacunes très anciennes, d'autres car ils se laissent vivre etenfin certains sont passionnés par la voie professionalisante qu'ils ont choisi. En outre, le prof de Lettre-Histoire a l'avantage de pouvoir se reposer sur le prof de la spécialité de la fillière professionalisante.

Il faut donc partir aux oraux avec cette vision globale et ne négliger aucune des deux épreuves. Les jurys n'attendent pas des singes savants mais des candidats à même de construire une réflexion en interrogant le sujet et les documents qu'ils lui ont été proposés.

Bonne chance et bon courage à tous dans ces révisions, l'admissibilité fait du bien à l'égo mais, le fait de ne pas connaître nos notes d'écrits nous oblige à tous donner à l'oral.

[Dadav62]

[anna33]

Je précise que je ne passe pas le CAPLP par défaut, mais je tente plusieurs concours pour avoir plus de chances!Si j'ai passé la dernière session en dilettante, ce n'est pas par rapport à la facilité prétendue du concours.
Je me suis bien aperçue ces deux dernières années que le PLP n'est ni un concours facile ni bradé. Les connaissances demandées sont énormes, mais il est pourtant complètement dévalorisé!

[Bleuetblanc]

anna33 : Mon message n'était pas destiné vers toi mais, je profitais de l'occasion que tu me donnais pour réagir à un sujet au lieu de l'ouvrir dans un nouveau topic.

Loin de moi donc de juger de tes motivations. Si tu le repasses cette année, c'est que ce métier de prof de lettre-histoire te plait. Et je te souhaite de réussir tant ton capes et ton plp et de faire le meilleur choix possible.

Dadav62 : J'ai juste une petite expérience en LP et une plus grande en collège. Mon choix est justement lié au public et à cette bivalence.
Mais, cela reste mon choix personnel.

Je suis vraiment chagriné que le fait d'enseigner en Lycée Pro discrédite ce concours aux yeux de nombreux candidats.

En ce sens, un conseil pour les oraux, montrer que vous êtes un candidat du PLP et pas un "capétien". Certains jurys ont du mal avec les "capétiens" qui ne connaissent en rien les exigences d'enseigner en Lycée Pro ou qui vont chercher trop loin les connaissances pointues.

Sur chaque sujet, il faut tout simplifier et aller à l'essentiel. Eclairer chaque notion essentielle. Croiser les documents. Ils cherchent plus des têtes bien faites que des têtes bien pleines. C'est une différence claire et nette entre le Capes et le Caplp.

[Laboon]

Mouais. ca me parait vachement tranché comme avis. Je comprends pas vraiment la différence entre "têtes bien faites" et "têtes bien pleines". En disant cela, j'ai l'impression que quelque part tu participes aussi au discrédit du PLP que tu dénonces.

Simplifier, éclairer chaque notion essentielle, croiser les documents me parait aussi bien valide comme démarche pour le Capes. Complexifier, assombrir les notions essentielles, prendre les docs les uns après les autres ne me semblent pas franchement productifs. (je fais du mauvais esprit là, je sais)

Et sinon, pour montrer qu'on est candidat au PLP plutôt qu'au capes, faut aller aux oraux en bleu d'travail ?

[Bleuetblanc]

Les termes que tu reprends ne sont pas de moi mais, ce sont les retours des rapports de jury depuis que je l'ai lis.

Au capes, on te colle sur des références historiographiques précises qui ne sont pas demandées en PLP.

D'autant plus que tous les dossiers des oraux de PLP comportent les problèmes spécifiques des élèves de LEP.

Et sinon, à part ton ironie mordante, tu n'as pas de conseil à apporter aux admissibles ?

[Laboon]

Mon conseil est en filigrane du coup. Ne lisez pas les rapports de jury.

Mais j'arrête avec mon "ironie mordante" alors.

Je n'aurais que des conseils à apporter pour les historiens/géographes étant donné que c'était mes spécialités. Et notamment pour le français du coup.

Je pense que pour l'oral de français, il faut savoir faire preuve de sensibilité, défendre ses idées points par points. J'étais tombé sur Les Confessions de Rousseau et j'ai vu qu'à plusieurs moments, le jury tiquait sur mes interprétations. Je les ai défendu avec ardeur, leur ai montré que mon point de vue sur cette tranche de vie que vivait le jeune Jean-Jacques était aussi valable qu'un autre. Ils se sont certainement rendus compte que j'étais un bel autodidacte en la matière mais que face à une classe, je saurais peut-être rendre le truc vivant. C'est la force de la littérature : pas de vérités, c'est le royaume des sensations (jvais ptet faire gueuler les littéraires en disant ça, mais dsl, les commentaires composés, ça m'a tjs fait gerber). Pour qui se prendraient-ils, les jurys, s'ils niaient les sentiments qui m'animèrent lors de la lecture de ce texte et que je dévoilais lors de l'explication ? (à moins de claquer un énorme contre-sens et de n'avoir rien compris : mais il faut avoir la foi, personne n'est admissible par hasard.)

Pour l'oral d'histoire/géo, il faut jouer à fond la carte de la spécialité. Ouais, ca ne sert pas à grand-chose de faire appel à des notions épistémologiques ttes les 2 min mais l'exercice ne s'y prête pas forcément de ttes façons. Il faut être carré, utiliser les bons concepts au bon moment, de façon claire et intelligible, mais là, je pisse ds un violon en disant ca.

Pour l'autre oral, je m'en souviens plus trop, démerdez-vous. Le seul souvenir : c'était chiant, putain, de réfléchir là-dessus.

Bref : pour avoir ce concours, faut avoir une tête bien pleine. Les têtes bien faites, ils s'en branlent complètement, c'est pas le concours de miss Rhône-Alpes non plus.

[Dadav62]

[anna33]

Oui, je suis aussi admissible pour le CAPES de Lettres Modernes, pour la première fois. Au moins les révisions pour le français aux oraux pourront se croiser!
Les lycées techniques ont mauvaise réputation, ce qui entache le concours, mais cela ne le rend pas moins difficile. Il ne faut vraiment pas faire d'impasses et les connaissances plus pointues sont celles qui font la différence justement.